Ce qu’il faut savoir sur les frais de notaire en 2024

Si vous êtes sur cet article aujourd’hui, c’est sans doute parce que vous l’avez compris : la signature d’un contrat de vente d’un bien immobilier doit se faire en présence d’un notaire. Mais à combien s’élèvent précisément ces frais de notaires qui seront inclus dans le prix d’achat final ? C’est ce que nous allons voir tout de suite !

Décomposition des frais de notaires

Avant de se lancer dans des calculs ou des projections, il faut poser les bases : le montant des frais de notaire reste identique, que deux, trois ou dix notaires interviennent lors de la transaction. En réalité, la part qui revient directement au notaire, ce qu’on appelle les émoluments, ne pèse qu’une faible portion du montant global. Ces émoluments représentent en moyenne 15 % de l’ensemble appelé communément « frais de notaire ».

Le reste du montant n’atterrit pas dans la poche du notaire. L’essentiel part vers les caisses des départements et des communes, pour financer les différentes taxes et droits de mutation. Voilà ce qui, concrètement, explique la taille de la facture. Ce sont donc ces prélèvements publics qui forment la plus grande partie de ce que l’on paie lors de l’achat d’un bien immobilier.

Les frais de notaires dans l’ancien

Pour ceux qui s’intéressent à l’acquisition d’un logement ayant déjà connu des occupants, la règle est claire et les calculs rapides : les frais de notaire se basent sur une grille de pourcentages qui laisse peu de place à l’improvisation. L’État distingue bien l’achat dans l’ancien de celui dans le neuf, précisément pour encourager l’accession à la propriété en construction récente.

Dans le cas d’un achat dans l’ancien, autrement dit un bien qui a déjà eu des propriétaires ou locataires, les frais de notaire s’élèvent généralement entre 7 % et 8 % du prix d’acquisition. À titre d’exemple, pour un appartement à 200 000 euros, attendez-vous à régler entre 14 000 et 16 000 euros de frais annexes, dont la majorité partira en taxes pour la collectivité.

Les frais de notaires dans le neuf

Pour les logements neufs, la règle du jeu change. Si vous choisissez un bien tout juste sorti de terre, jamais habité, les frais de notaire sont nettement allégés. En effet, ils se situent entre 2 % et 3 % du prix total du bien. Cette différence marquée n’a rien d’un hasard : elle répond à la volonté de l’État français de soutenir la construction et l’achat de logements neufs.

Concrètement, un appartement neuf à 250 000 euros entraînera des frais de notaire compris entre 5 000 et 7 500 euros. Un avantage non négligeable pour ceux qui hésitent entre un bien ancien et une construction neuve.

À l’heure où la moindre dépense compte, prendre le temps de comprendre la répartition de ces frais permet de mieux anticiper son budget, évitant ainsi les mauvaises surprises au moment de la signature.

Des chiffres, des règles, et au bout du compte, un choix à faire : investir dans l’ancien ou le neuf, calculatrice en main et regard tourné vers l’avenir. La question, elle, demeure : jusqu’où iront les frais, et comment feront-ils encore évoluer le paysage immobilier français ?